
Les Dieux Extraterrestres
Aux Origines de notre Civilisation
par VIDGITA
Inspiré par le néo-évhémérisme, ce livre s’appuie sur les travaux d’Éric von Däniken et d’autres chercheurs pour interroger les récits mythologiques, les découvertes archéologiques et les indices laissés par nos ancêtres. De la Mésopotamie à l’Égypte, en passant par l’Inde et l’Amérique précolombienne, les légendes des dieux venus du ciel pourraient bien être le témoignage d’interactions avec une civilisation extraterrestre.

Et si les mythes anciens cachaient une vérité plus incroyable que tout ce que nous avons imaginé ? Les Dieux Extraterrestres : Aux Origines de Notre Civilisation explore une hypothèse audacieuse : celle d’un contact entre l’humanité et des visiteurs venus des étoiles, bien avant l’avènement de nos civilisations modernes.




Prologue
Depuis la nuit des temps, l’humanité scrute les cieux, fascinée par l'immensité du cosmos. Les étoiles, le soleil et les planètes ont toujours été associés à des forces divines, des entités supérieures régnant sur nos destins depuis des royaumes inaccessibles. Mais que se cache-t-il vraiment derrière ces mythes millénaires ? Sont-ils de pures créations de l’esprit humain ou les traces d'une véritable interaction avec des êtres venus d’ailleurs ? Cette question, qui pourrait sembler tirée de la science-fiction, trouve sa résonance dans une théorie bien réelle : le néo-évhémérisme.
Qu'est-ce que le néo-évhémérisme ? C’est une hypothèse qui réinterprète les mythes anciens sous l’angle d’une intervention extraterrestre. Ce courant de pensée tire son nom d’Évhémère, un philosophe grec du IVe siècle avant notre ère, qui proposa une vision révolutionnaire des divinités : selon lui, les dieux ne seraient pas des entités surnaturelles, mais plutôt des hommes extraordinaires divinisés après leur mort en raison de leurs exploits. En réactivant cette idée, le néo-évhémérisme lui donne une dimension cosmique : et si ces « hommes extraordinaires » étaient en réalité des visiteurs venus d'autres mondes ?
C’est au XXe siècle, avec l’essor de l’astronautique et des théories ufologiques, que le néo-évhémérisme a pris forme. Cette hypothèse a été popularisée par Éric von Däniken, un auteur suisse dont le livre emblématique, Chariots of the Gods? (publié en 1968), a suscité un immense intérêt et une controverse mondiale. Von Däniken avance que de nombreuses énigmes archéologiques — des pyramides d’Égypte aux lignes de Nazca au Pérou, pourraient s'expliquer par l’intervention d’une civilisation extraterrestre avancée ayant visité la Terre dans un passé lointain.
Les partisans du néo-évhémérisme s'appuient sur plusieurs éléments pour étayer leurs thèses :
1. Les textes anciens : Les écrits sacrés et les mythologies regorgent de récits où des êtres descendent des cieux dans des « chars de feu » ou détiennent des « armes divines », souvent interprétés comme des descriptions métaphores d’événements technologiques.
2. Les constructions monumentales : De nombreux monuments préhistoriques, comme Stonehenge ou les temples d’Angkor, présentent des caractéristiques architecturales ou astronomiques si précises qu’elles semblent dépasser les capacités des civilisations de l’époque.
3. Les anomalies archéologiques : Des objets comme les disques de Sabu ou les "piles de Bagdad" sont souvent cités comme preuves potentielles d’une technologie avancée qui aurait existé bien avant son temps.
Les fondements philosophiques et scientifiques
Le néo-évhémérisme repose sur un double postulat. D’une part, il rejette l’idée que l’évolution culturelle humaine ait pu se faire en vase clos. D'autre part, il propose une lecture alternative des mythes et des événements historiques, en s'appuyant sur l’idée que les êtres humains ont interprété ces rencontres avec des mots et des concepts propres à leur époque. Ainsi, des manifestations technologiques auraient pu être perçues comme des miracles ou des manifestations divines.
Pour ses détracteurs, cette approche relève davantage de la pseudoscience que de l’analyse rigoureuse. Toutefois, pour ses partisans, elle ouvre des perspectives passionnantes sur nos origines et notre place dans l'univers.
Ce livre s'inscrit dans cette grande aventure intellectuelle, celle qui interroge notre héritage culturel et spirituel sous l’angle des possibles influences extraterrestres. En explorant les mythes et les légendes des quatre coins du monde, nous tenterons de déceler les éléments qui pourraient témoigner de ces contacts anciens. Des dieux de l’Olympe aux divinités amérindiennes, en passant par les êtres lumineux des traditions asiatiques, nous verrons comment, peut-être, des visiteurs venus d’ailleurs ont laissé leur empreinte sur les civilisations humaines.
En dévoilant ces mystères, ce voyage dans le temps et l’espace nous invitera à reconsidérer nos certitudes et à poser un regard neuf sur les histoires que nous racontons depuis des millénaires. Si les dieux étaient des extraterrestres, qu'est-ce que cela révèle de notre humanité ? Le mystère reste entier, et la quête ne fait que commencer.
À travers l’histoire et les continents, un motif récurrent se dégage dans les mythologies et les croyances : les dieux les plus anciens, souvent considérés comme les créateurs de l’humanité ou ses bienfaiteurs, sont presque toujours dépeints comme étant venus des cieux. Cette thèse, que l’on retrouve sous des formes diverses dans les traditions orales, les textes sacrés et les vestiges archéologiques, semble transcender les cultures et les époques. Pourquoi cette idée est-elle si universelle ? Que signifiait-elle pour les peuples anciens et que pourrait-elle révéler de notre propre histoire ?
Les exemples abondent dans toutes les civilisations : des récits qui décrivent des dieux ou des êtres supérieurs descendant sur Terre pour guider l’humanité. Voici quelques exemples emblématiques :
1. La Mésopotamie et les Anunnaki : Dans les mythes sumériens, les Anunnaki, littéralement « ceux qui sont venus du ciel », sont des dieux qui auraient créé l’humanité pour les servir. Les textes, comme l’épopée de la Création (Enûma Elish), décrivent comment ces entités divines interagissaient directement avec les humains, leur enseignant les arts, les sciences et la civilisation.
2. L’Égypte ancienne : Les pharaons étaient considérés comme les descendants directs des dieux, eux-mêmes décrits comme étant venus des cieux pour régner sur Terre. Ré, le dieu solaire, est un exemple frappant : représenté traversant les cieux dans une barque lumineuse, il symbolisait une présence divine en constante interaction avec le monde terrestre.
3. Les traditions amérindiennes : Les Incas croyaient que leur civilisation avait été fondée par Viracocha, un dieu venu de la mer et du ciel, apportant la connaissance et les lois. De même, les Mayas et les Aztèques mentionnent des figures divines — Kukulkan ou Quetzalcoatl — associées à des voyages aériens et des êtres descendus pour éduquer les hommes.
4. Les cultures asiatiques : En Chine, les premiers empereurs sont liés à des êtres célestes. Le « Mandat du Ciel » légitimait leur autorité, et plusieurs mythes rapportent des interactions directes avec des entités venues d’autres dimensions ou étoiles. Au Japon, la déesse Amaterasu, symbolisant le Soleil, est l’ancêtre divine des empereurs.
5. Les traditions aborigènes : En Australie, les récits du Temps du Rêve rapportent que des êtres ancestraux sont descendus des étoiles pour créer la Terre et enseigner aux premiers humains les règles de vie et les arts.
Malgré les différences culturelles, certains éléments se retrouvent de manière frappante dans ces récits :
1. La descente des cieux : Les dieux ou êtres supérieurs sont souvent dépeints comme venant des étoiles, du soleil, ou d’autres sphères célestes.
2. Les connaissances offertes : Ces entités ne se contentent pas d’observer ; elles interagissent activement avec les hommes, leur enseignant des compétences essentielles : l’agriculture, l’écriture, l’astronomie ou la construction.
3. La transformation de l’humanité : L’arrivée de ces êtres marque souvent une rupture majeure dans les sociétés humaines, les faisant passer d’une étape primitive à une civilisation structurée.
Dans une perspective néo-évhémériste, ces récits pourraient être interprétés comme des témoignages d’interactions anciennes avec des visiteurs extraterrestres. L’hypothèse est que ces derniers auraient été perçus comme des dieux en raison de leur technologie avancée et de leur apparence, incompréhensibles pour les populations de l’époque.
Des éléments architecturaux et archéologiques — tels que les pyramides ou les figures géantes tracées au sol comme les lignes de Nazca — pourraient renforcer cette hypothèse. Ces structures, orientées avec une précision astronomique incroyable, semblent impliquer des connaissances difficiles à expliquer par les moyens techniques supposément disponibles.
L’omniprésence des dieux venus des cieux dans les cultures anciennes souligne une quête universelle d’éveil et de développement. Les récits montrent que, peu importe la région du globe, l’humanité a trouvé une source d’inspiration et de guidance dans le cosmos. En scrutant ces récits avec des yeux modernes, nous pouvons peut-être déceler des indices sur nos origines et notre lien avec l’univers.
Lorsque l’on contemple les mythologies des civilisations les plus anciennes, un élément frappant émerge : qu’elles soient séparées par des océans ou par des siècles, ces cultures partagent une vision étrangement similaire de leurs dieux. Ils descendent du ciel, apportent savoirs et lumière, puis repartent, laissant derrière eux une humanité transformée. Pourquoi cette image traverse-t-elle les continents et les âges ?
Que l’on parle des Anunnaki mésopotamiens, de Quetzalcoatl dans les Amériques, ou encore d’Amaterasu au Japon, les dieux présentent des noms, des fonctions et des attributs différents. Cependant, leur essence reste étrangement semblable. Tous semblent porteurs d’un message : la transmission de connaissances vitales pour élever l’humanité.
Prenons l’exemple des mythes d’origine. Dans les plaines d’Afrique, les Dogons racontent comment Nommo, un être venu des étoiles, leur enseigna l’astronomie. De l’autre côté du globe, les Hopis parlent de Kachinas, des êtres célestes les guidant durant les premiers âges de la création. À chaque fois, le rôle de ces figures divines transcende la simple révérence religieuse : elles sont des initiateurs, des bienfaiteurs, des enseignants.
Comment expliquer que des peuples à des milliers de kilomètres les uns des autres, sans connexion apparente, racontent les mêmes histoires sous des formes différentes ? La théorie d’une origine commune se dessine alors avec une clarté presque onirique. Peut-être ces mythes proviennent-ils d’une même réalité ancienne, si lointaine qu’elle se fond dans le brouillard des âges. Une réalité où l’humanité aurait reçu une visite, un enseignement, une inspiration venus d’ailleurs… des étoiles peut-être.
Des similitudes telles que celles-ci ne peuvent être ignorées. Les calendriers astronomiques précédant les technologies modernes, les structures alignées sur des étoiles spécifiques, ou encore les récits d’armes et d’engins volants, tous pointent vers une source commune de connaissance. Non pas comme des fables isolées, mais comme un message universel gravé dans la mémoire collective.
Imaginer une telle connexion éveille en nous une émotion profonde : et si l’humanité n’était pas seule à l’origine de son éveil culturel et spirituel ? Et si ces dieux, sous leurs différents masques, étaient les acteurs d’un même grand récit ? Cette hypothèse n’est pas qu’une théorie : elle est un pont entre les cultures, une inspiration pour revisiter nos mythes avec des yeux neufs.
Dans les regards des Anciens fixés sur les cieux, nous voyons plus que des étoiles. Nous voyons une quête partagée, un appel vers l’inconnu et une reconnaissance intime que notre histoire, aussi fragmentée soit-elle, puise dans une essence commune. Cette essence est un hymne à la curiosité, à l’émerveillement et à l’éventualité que, peut-être, nos origines soient aussi vastes que le ciel lui-même.
Ainsi, en explorant ces mythologies, nous ne regardons pas seulement vers le passé, mais aussi vers l’avenir. Car si ces dieux étaient bien les messagers d’un ailleurs, qu’avons-nous encore à découvrir dans les étoiles ?
Au-delà des questions fascinantes sur l’origine des dieux antiques, c’est une interrogation bien plus profonde qui émerge : celle de nos propres origines. Les mythes, loin de n’être que des récits symboliques, pourraient contenir les échos d’une vérité oubliée. Et si l’humanité trouvait, dans ces légendes, la clef pour comprendre sa place dans l’univers ?
Dans le monde moderne, où la technologie semble avoir remplacé les dieux et où la science tente de répondre à toutes les questions, l’homme reste pourtant en quête de sens. De nombreux individus, perdus dans un quotidien fragmenté, cherchent à renouer avec des récits fondateurs, des histoires capables de donner un but à leur existence.
Cette quête spirituelle pourrait trouver une réponse dans une hypothèse audacieuse : et si nos origines étaient exogènes ? Et si nos illustres dieux étaient en réalité des êtres venus d’ailleurs, qui auraient marqué nos premiers pas sur Terre ? Cette idée, loin de s’opposer à la science ou à la spiritualité, pourrait au contraire les unir dans une vision holistique de notre existence.
Dans chaque culture, ces êtres descendus des cieux apportent une lumière nouvelle. Ils offrent des connaissances, initient des changements, et permettent aux sociétés humaines de se développer. Leur histoire, bien que véhiculée sous différentes formes et noms, semble toujours raconter la même chose : une intervention venue d’ailleurs, au moment où l’humanité était sur le point d’émerger.
Et si ces légendes n’étaient pas de simples fables ? Si elles étaient, au contraire, les fragments d’une mémoire collective à peine perceptible, transmise à travers les âges pour nous rappeler d’où nous venons ? Cette hypothèse ne réduit pas l’émerveillement des mythes : elle l’amplifie. Elle transforme chaque récit en une pièce du puzzle de nos origines.
Imaginer que nos dieux sont des visiteurs d’ailleurs, venus partager leur savoir et leur vision, bouleverse notre perception de nous-mêmes. Cela nous pousse à nous interroger : quel est notre rôle dans ce grand récit cosmique ? Sommes-nous simplement les enfants d’une planète isolée, ou faisons-nous partie d’une histoire beaucoup plus vaste, une histoire liée aux étoiles ?
Dans un monde où beaucoup se sentent déconnectés et isolés, cette perspective offre un espoir. Elle suggère que nous avons toujours été connectés à quelque chose de plus grand. Les dieux, qu’ils soient des figures mythiques ou des visiteurs exogènes, nous rappellent que nous ne sommes pas seuls et que nos origines portent en elles le potentiel d’une connexion cosmique.
Au fond, ces réflexions ne sont pas simplement des questions sur le passé : elles sont des appels à l’avenir. Si nos origines sont liées à des êtres d’ailleurs, qu’avons-nous encore à apprendre ? Quels horizons restent à explorer, et quelles rencontres pourraient encore nous attendre ?
Ainsi, cette idéologie fondamentale — celle d’une origine exogène — n’est pas seulement une explication de nos mythes, c’est une voie vers une humanité plus éveillée, consciente de son histoire et de son potentiel infini. Peut-être que, comme les Anciens, nous devrions à nouveau lever les yeux vers les étoiles et nous souvenir que nous faisons partie d’un tout bien plus vaste que nous ne l’imaginons.